Le bassin versant forestier et les milieux humides côtiers du lac Supérieur contribuent à maintenir la qualité de l’eau et un écosystème aquatique sain
Être une source d'eau potable sûre et de haute qualité
Permettre la baignade et d’autres activités récréatives sans restriction
Permettre la consommation par les humains de poissons et d’espèces sauvages sans restriction
Être à l'abri de polluants qui pourraient nuire aux humains, à la faune ou aux organismes
Contribuer à la santé et à la productivité des habitats pour soutenir les espèces indigènes
Être dénuée d’éléments nutritifs favorisant la croissance d'algues et de cyanobactéries disgracieuse
Être à l'abri d’espèces aquatiques envahissantes et d’espèces terrestres envahissantes
Être à l’abri des effets nocifs des eaux souterraines contaminées
Être dénuée d’autres substances, de matériaux ou d’atteintes qui pourraient avoir des répercussions négatives sur les Grands Lacs
Le lac Supérieur continue d’être une bonne source d’eau potable de haute qualité. Les concentrations de la plupart des produits chimiques toxiques surveillés dans le lac Supérieur sont faibles comparativement à celles d’autres Grands Lacs, et les tendances à long terme indiquent que les concentrations diminuent. Les poissons du lac Supérieur demeurent une source d’aliments nutritifs, et les concentrations de contaminants dans les filets de poisson sont actuellement stables. Cependant, des avis de consommation de poisson continuent d’être diffusés pour certaines espèces.
Dans l’ensemble, les plages et les eaux littorales du lac Supérieur, dégagées et propres, offrent de bonnes possibilités de baignade et d’utilisation récréative, les fermetures ou la diffusion d’avis étant seulement occasionnelles. Des températures d’eau naturellement plus basses favorisent la résilience à la pollution par les éléments nutritifs et les bactéries, et les teneurs actuelles en éléments nutritifs demeurent proches des teneurs passées. Les effets des changements climatiques comprennent néanmoins la hausse de la température de l’eau des lacs, ce qui peut menacer cette résilience naturelle. Des proliférations non toxiques et de courte durée de cyanobactéries se produisent principalement dans la zone située entre le havre Duluth et les îles Apostle.
Dans l’ensemble, le lac Supérieur possède les meilleures conditions d’habitat et d’espèces de tous les Grands Lacs. Dans l’ensemble, les milieux humides côtiers dans le bassin du lac Supérieur sont dans un état passable. 62 % des sites de milieux humides étudiés ont des communautés végétales dont l’état est jugé bon, mais il existe de nombreuses zones humides dégradées. La santé du lac dépend de la santé des bassins versants et des affluents qui les relient. Le manque de connectivité de l’habitat nuit à certaines espèces de poissons indigènes, comme l’esturgeon jaune, mais les conditions s’améliorent. Les populations de touladis sont associées à un bon état; elles profitent d’une population stable et diversifiée de poissons proies. Le réseau trophique inférieur est sain, l’espèce du genre Diporeia (semblable à une petite crevette) étant en bon état. La communauté de poissons proies du lac Supérieur est dominée par des espèces indigènes, situation qui n’a pas cours dans les autres Grands Lacs. Les espèces envahissantes, en particulier la lamproie marine, continuent de nuire aux poissons prédateurs comme le touladi. Les populations de lamproies marines adultes sont au-dessus des niveaux cibles.
La qualité des eaux souterraines est évaluée comme étant bonne, mais les données sont limitées pour les parties septentrionales du bassin. Le bassin du lac Supérieur a un pourcentage élevé de couverture terrestre naturelle, ce qui est associé à un faible risque de dégradation de l’habitat et de la qualité de l’eau. Néanmoins, le lac subit des changements, comme le réchauffement des eaux et la diminution de la couverture de glace, sous l’effet des changements climatiques à long terme.