L’état du lac Ontario s’améliore compte tenu de la diminution du nombre de fermetures de plage et de la diminution des concentrations de contaminants dans les poissons.
Être une source d'eau potable sûre et de haute qualité
Permettre la baignade et d’autres activités récréatives sans restriction
Permettre la consommation par les humains de poissons et d’espèces sauvages sans restriction
Être à l'abri de polluants qui pourraient nuire aux humains, à la faune ou aux organismes
Contribuer à la santé et à la productivité des habitats pour soutenir les espèces indigènes
Être dénuée d’éléments nutritifs favorisant la croissance d'algues et de cyanobactéries disgracieuse
Être à l'abri d’espèces aquatiques envahissantes et d’espèces terrestres envahissantes
Être à l’abri des effets nocifs des eaux souterraines contaminées
Être dénuée d’autres substances, de matériaux ou d’atteintes qui pourraient avoir des répercussions négatives sur les Grands Lacs
Le lac Ontario continue d’être une bonne source d’eau potable de haute qualité. Les produits chimiques toxiques surveillés dans le lac Ontario sont associés à un état passable, et les tendances à long terme indiquent que les concentrations diminuent, y compris les concentrations de contaminants dans les filets de poisson. Les poissons du lac Ontario continuent d’être une source alimentaire nutritive. Si les avis de consommation de poisson continuent d’être en vigueur, certains sont devenus récemment moins restrictifs grâce à plusieurs décennies d’efforts de nettoyage.
Les plages du lac Ontario et les eaux littorales offrent de bonnes possibilités de baignade et d’autres activités récréatives. Au cours des 10 dernières années, le pourcentage de jours de la saison de baignade pendant lesquels les plages surveillées du lac Ontario étaient ouvertes et sécuritaires a augmenté. La croissance excessive de Cladophora est problématique dans certaines zones littorales, en partie à cause de la charge en éléments nutritifs et de la clarté accrue de l’eau résultant des effets de filtration des moules envahissantes. L’état actuel associé aux proliférations d’algues nuisibles dans le lac Ontario est bon, et la tendance est inchangée, bien qu’il y ait des zones localisées affectées dans certaines baies. Les concentrations d’éléments nutritifs sont considérées comme reflétant un état passable, en raison des niveaux de phosphore au large des côtes étant inférieures aux objectifs. D’autres travaux sont en cours pour déterminer l’impact des concentrations actuelles de phosphore sur la productivité des lacs du large, y compris les impacts sur les populations de poissons.
Les milieux humides côtiers sont touchés par les activités d’aménagement, la régulation passée du niveau de l’eau et la présence d’espèces envahissantes, comme le roseau commun et la quenouille hybride. Cependant, les amphibiens et les oiseaux des milieux humides côtiers montrent des tendances à l’amélioration. La connectivité de l’habitat entre les affluents et le lac est passable, et la tendance s’améliore. Les populations de touladis progressent, en partie grâce à la réussite de la lutte contre la lamproie marine. L’état des poissons proies est passable. Certains poissons proies indigènes, comme le chabot de profondeur, se rétablissent naturellement; les efforts de rétablissement des populations d’autres poissons proies indigènes s’avèrent fructueux. Les populations d’esturgeons jaunes montrent certains signes de rétablissement à l’adresse et la fraie se produisant dans quelques affluents. L’état des communautés de phytoplancton et de zooplancton a été jugé bon. Cependant, les Diporeia, une source de nourriture importante pour les poissons proies, sont maintenant rarement présents dans les échantillons prélevés régulièrement. Les espèces envahissantes, notamment la lamproie marine, les moules envahissantes et le roseau commun, ont considérablement modifié l’habitat et le réseau trophique du lac Ontario.
La qualité des eaux souterraines est jugée passable, les teneurs élevées en chlorures dus au sel de voirie étant un problème. Les facteurs de stress en milieu terrestre continuent d’avoir des répercussions sur le lac Ontario; c’est le cas de la croissance démographique rapide dans la partie occidentale du côté canadien du bassin. La population humaine dans le bassin du lac Ontario a augmenté de plus de 60 % au cours des 50 dernières années, ce qui représente la plus forte augmentation dans tous les bassins des Grands Lacs. L’évolution des tendances climatiques à long terme, comme l’augmentation de la température de l’eau de surface et la diminution de la couverture de glace, peut avoir des répercussions sur l’écosystème.